Le stage pilotage en parapente de Mika

Avec quelques mois de retard sur Sev, je réalise mon premier stage pilotage en parapente. C’est le passage obligatoire pour m’assurer que je supporte les manoeuvres engageantes. Et surtout voir si j’y prends du plaisir. Voyons si c’est le cas à travers ce retour d’expérience de mon stage de pilotage à Annecy. Alors vous saurez si j’envisage de poursuivre mon objectif de me mettre à l’acro en parapente.

Lieu du stage de pilotage en parapente

Sev, 5 copains de ligue de vol libre de Bourgogne Franche-Comté et moi nous retrouvons au col de la Forclaz surplombant le lac d’Annecy, lieu incontournable des stages de pilotage en parapente. D’ailleurs Sev en a déjà fait un entre filles de la ligue l’année dernière. Donc cette fois-ci, je ne serais pas spectateur mais acteur. Comme à mon habitude j’aborde ce stage avec beaucoup de sérénité. Même si au fond de ma tête trottent plusieurs questions : « Vais-je aimer me faire centrifuger ? Est-ce que je vais assimiler facilement les manoeuvres ? Vais-je appliquer les consignes du moniteur dans le bon timing ?» 

J’ai en tête l’expérience compliquée de Sev alors je me méfie même si j’ai confiance en moi. Et surtout comme à mon habitude je masque ma fébrilité. Bref, si tout est ok, et que je me sens bien alors je pourrai envisager de réaliser d’autres stages SIV. 

Peut-être dans d’autres lieux plus calmes qu’Annecy même si c’est avec un décollage au treuil comme en Normandie au-dessus d’un lac. Mais laissons place à mon retour d’expérience de ce premier stage SIV en parapente.

Déroulement de mon premier stage de pilotage SIV en parapente

Généralités

Petit rappel : SIV est l’acronyme de Simulation d’Incident de Vol.

Quelques soit la structure, le cérémonial est toujours le même. La formation se déroule sur trois journées avec un jour supplémentaire en cas de météo capricieuse. Cela débute par un briefing chaque matin avec l’explication des exercices à faire en vol. Effectivement ces explications n’ont pas lieu le soir afin de dormir sereinement sans cogiter les futurs exercices. Puis vient le contrôle du matériel personnel qui doit être homologué, le moniteur insiste sur le secours. Pour compléter le tout, il nous remet une radio avec écouteur placée dans un sac étanche, un gilet de sauvetage car oui ça peut finir à l’eau cette histoire. C’est bien pour cela que le moniteur nous guide et nous assiste depuis un bateau sur le lac.

Donc pour en revenir au nombre de vol, 3 cela paraît peu me direz-vous. Pourtant c’est bien assez car chaque vol est engageant et demande excessivement d’attention. On enchaine les exercices de façon progressive adaptée au niveau de chaque pilote. 

Contrôle du matériel pour le stage pilotage en parapente

Enfin, le soir il y a un débriefing des vols filmés depuis l’atterrissage par un caméraman. Les vidéos permettent de constater les erreurs et les points positifs, les bons et mauvais placements. Puis le moniteur nous explique comment corriger tout ça, comment progresser. Et franchement je peux déjà vous dire humblement que pour ma part il y a du boulot côté placement. En fait j’ai de mauvaises habitudes à éliminer et ce stage de pilotage en parapente m’en a fait prendre conscience. Mais voyons tout ça en détail.

Mika tout équipé pour son stage de pilotage
Plage et atterrissage pour le stage de pilotage
Bateau nécéssaire lors d'un stage de pilotage en parapente

Exercices de sécurité

L’objectif principal de ce stage pilotage en parapente : permettre aux parapentistes d’assimiler les moyens techniques pour se sortir efficacement d’incidents de vol. A vrai dire l’apprentissage des manœuvres se déroule de façon très progressive. Fabrice, notre moniteur, nous décompose les exercices au maximum pour que l’on intègre la chronologie des gestuelles. Ajouté à cela il nous fait faire beaucoup de mentalisation, verbalisation ainsi que du mime au sol. J’avoue ne pas parvenir à verbaliser. En fait par exemple lors de tangages il veut que l’on crie « shoot » lorsque l’aile sort de ressource et part en abattée. Puis dans la continuité il convient de crier « tempo » au moment où l’on doit stopper fortement cette abattée. Bref malgré le fait de rester muet, je valide les exercices les uns après les autres. Finalement la mentalisation me suffit pour enregistrer chaque information pour chaque manoeuvre. Au cas où vous ne le sauriez pas encore, Sev me surnomme couramment « disque dur ». Alors que moi je lui donne le petit patronyme « poisson rouge ». Donc contrairement à moi, elle a besoin de mimer à maintes reprises les enchainements de gestes en plus de la mentalisation. En réalité chaque stagiaire est différent dans l’apprentissage de ces techniques de pilotage en parapente. D’autant que stress et fatigue se mêle peu à peu à la fête. Donc plusieurs pédagogies ne sont pas de trop pour parler à chacun.

Ainsi tout le monde parvient à toucher ses objectifs du bout des stabilos.

D’ailleurs revenons sur les 3 exercices principaux de ce stage SIV, à savoir : 

  • Le tangage et surtout le travail de temporisation d’une forte abattée
  • Les fermetures et donc le contre puis gestion de cap
  • La mise en neutralité spirale ou 360 engagé, et donc la conduite puis maitrise de la sortie chandelle. 

Je ne vous donnerais pas les détails pour lancer ces manoeuvres car je n’en ai pas la légitimité. Mais surtout parce qu’elles doivent être exécutées en milieu sécurisé et encadré par des gens compétents. Mais je vous fais un bilan pour chaque exercice.

Le Tangage

Cet exercice consiste à créer des ressources et abattées en les entretenant aux commandes de façon symétriques avec un bon timing. Puis après 3 ou 4 mouvements il faut stopper net ce mouvement pendulaire de façon ample et efficace. C’est la temporisation. En fait l’exercice s’initie progressivement pour obtenir de grande amplitude, effet pendulaire important. Ce tangage crée la forte abattée induite à l’issue d’une sortie de neutralité spirale. Tout comme il simule également l’oscillation importante après l’entrée dans un thermique. En réalité ce fut bon pour toute l’équipe de travailler à nouveau ce mouvement de base mais en créant de fortes amplitudes. C’est tout l’intérêt de le faire encadré. Ainsi j’ai pu me faire plaisir en tirant les commandes plus basses que d’habitudes. Quelle sensation incroyable de sentir des mouvements pendulaires de très grandes amplitudes. D’abord on sent les fesses partir vers le haut, puis on repart dans l’autre sens pour s’envoler dans le ciel. Bref comme une impression de retour à enfance parisienne sur la balançoire du parc près de chez mes parents dans le 14ème arrondissement. x

Ressource importante

Et que dire de l’étrange impression de voir apparaitre le bord d’attaque de mon parapente dans mon champ de vision alors que je fixe l’horizon. Et ce n’est pas le moment de rêvasser mais bel et bien d’envoyer une grosse temporisation. Au final, action parfaitement réalisée, exercice validé haut les mains.

 

Exercice de mise en tangage

Fermetures

Une fois le tangage réalisé avec succès, place à la gestion des fermetures. En réalité il s’agit de l’incident de vol qu’un parapente fait le plus subir à son pilote suspendu dans sa sellette. Donc cela me rassure de ressentir pour la première fois de très fortes fermetures en milieu sécurisé. Ainsi je connaitrai la sensation que cela procure et surtout je vais apprendre à les gérer. Dans un premier temps l’exercice consiste à fermer une partie de notre aile à l’aide de la suspente « oreilles ». Alors il faut contrer le changement de direction induit par cette fermeture. Je me rends compte que le contre à la sellette se révèle d’une efficacité redoutable. En fait je contre même trop au point de partir de l’autre côté. Mais après plusieurs essais je dose idéalement ce contre en positionnant correctement mon corps et en plaçant mon regard vers mon cap. Par la suite Fabrice conduit l’exercice en augmentant le nombre de suspentes saisis. Petit à petit j’arrive à une fermeture massive de presque 70% de mon aile. C’est très impressionnant en vidéo, et pourtant je contre assez facilement cet incident et poursuit le cap visé.  

Exercice de fermetures asymétriques

Finalement je gagne confiance en mon matériel car le changement de cap dû à ces fermetures n’est pas si flagrant. Enfin du moins je dirais que je sais désormais gérer et piloter une fermeture en réagissant à temps. A voir quel sera mon temps de réaction lors d’un vol où la réalité prend la pas sur la simulation.

Auto-rotation

Comme je le sous-entends précédemment si mon temps de réaction n’est pas efficace, alors une grosse fermeture entraine en auto-rotation. Evidemment Fabrice nous l’a fait expérimenter en nous demandant de nous jeter dans notre sellette du côté fermé. A nouveau je me sens en sécurité sous ma Vivo, parapente de catégorie B, qui ne veut pas partir en auto-rotation. Il a donc fallu que j’y mette du coeur à l’ouvrage pour ce petit tour de manège qui démarre finalement en douceur. Qu’est-ce que cette sensation est étrange. Mais quand c’est parti il ne faut pas s’endormir car le taux de chute est efficace, peut-être même plus qu’un 360 engagé. A nouveau un contre de l’espace à la sellette me permet de sortir de cette situation. 

Même si j’ai pu assimiler la technique de contre, je n’ai vraiment pas apprécié attraper mes 3 suspentes de A. C’est quand même dingue ce qu’on nous fait faire dans ce stage pilotage en parapente. Mais désormais je sais ce que ça fait de partir en auto-rotation suite à une fermeture, donc ça c’est cap important pour moi.

Neutralité spirale ou 360 face planète

Fabrice a gardé le meilleur pour la fin de ce stage pilotage en parapente : la gestion d’une sortie de neutralité spirale. Cela peut arriver suite à une cascade d’incidents ou lors d’une mise en 360 avec trop d’amplitude de commande. En fait j’en ai déjà fait l’expérience lors d’un stage avec l’ENSA, cela peut arriver avec une voile-école ! Et croyez-moi, je vais m’en souvenir toute ma vie de pilote tellement je n’ai eu d’autres choix que de subir ce moment bref mais violent. Un grand merci à Blandine à la radio à l’époque, elle m’a sorti de cette neutralité spirale avec des instructions claires et dans le bon timing. 

Pour en revenir à la neutralité spirale, on la nomme communément 360 engagé quand on la provoque volontairement. Effectivement cela fait partie des techniques de descentes rapides avec les grandes oreilles accélérées. Toutefois cette manoeuvre n’est pas à prendre à la légère. Cette dernière crée de la force centrifuge pouvant atteindre 4G, soit quatre fois notre poids. Ainsi, il faut aborder cette manoeuvre avec progressivité pour que l’organisme s’accoutume. 

Je ne vous cache pas que c’est l’exercice que j’attends avec impatience depuis mon incident en stage ENSA. Parce que certes c’était un incident, mais j’ai une furieuse envie de ressentir à nouveau l’accélération en la générant volontairement. Au fond de moi je sais que si la sensation provoquée me donne la banane, alors ce sera bon signe pour mes objectifs d’acro en parapente.

Et vous savez quoi ? Ben cela passe crème dès le premier run. Effectivement j’ai tellement mentalisé l’enchainement de gestes pour engager le 360, le contre sellette et commande pour en sortir, puis le pilotage de la ressource pour finir avec une temporisation de l’espace. Ainsi je valide le 360 engagé sortie chandelle des 2 côtés en autonomie. Et je kiffe, je suis comme un fou mais comme d’habitude j’intériorise alors cela ne se voit pas. Quelle sensation quand après à peine 3/4 de tour le bord d’attaque se met en face planète, juste dingue. Même Sev s’en sort après néanmoins quelques premiers sketch à cause de ses temporisation. Je crois qu’elle a crié « tempo » si fort qu’elle a tiré ses commandes aux fesses. Par contre elle avait tendance aussi à être barbouillée suite aux enchainements de 360. Alors la clé pour pour elle pour réussir l’exercice sans être malade fut le placement du regard sur son stabilo. Tout comme il faut également placer son regard à l’horizon pour temporiser au bon moment.

Pilotage avec début de 360
Placement du corps et du regard pour entrée en 360
L'importance du placement du regard en stage de pilotage
Placement du regard vers le stabilo du parapente
Voile qui se met en mode chips
Sketch 1 : Tempo trop faible et trop tard en sortis de 360
Probleme de contre
Sketch 2 : Même punition avec en plus de la dissymétrie

Bilan de ce stage pilotage en parapente 

A l’issue de ce stage, Fabrice a donné des consignes à chaque stagiaire en fonction de la réussite ou non des exercices. C’est en quelques sorte une feuille de route pour la suite. Évidemment, un exercice comme l’auto-rotation est à exclure. Même si ce dernier peut être confortable puisqu’il ne centrifuge pas le pilote. Et qu’en plus il rend la descente efficace et rapide. Ce n’est pas une manoeuvre de descente rapide mais une conséquence qui fait suite à une fermeture non contrée. Bref nous ne devons pas le provoquer seul pour s’entrainer.

Par contre dans mon cas, avec suffisamment de hauteur sous les pieds, Fabrice m’incite à m’exercer à la neutralité spirale ou 360 engagé sans trop de tour. C’est une véritable satisfaction pour moi car c’est ce que j’attendais le plus de ce stage de pilotage en parapente. 

Mika au décollage pour un run durant le stage de pilotage en parapente

Cela confirme que je peux poursuivre ma formation pour aller progressivement vers des manoeuvres d’acro. Et pour ce faire je vais devoir multiplier les stages SIV en parapente. En résumé j’ai donc atteint mon objectif pour ce stage de pilotage en parapente.

En parallèle ayant abordé cette formation avec ma sellette assise, je vais petit à petit exécuter les exercices avec mon cocon. Alors il faudra que je sorte les jambes de la jupe pour pouvoir les replier. La prudence sera de mise pour les exercices de fermetures sachant que le cocon a tendance à créer une dérive naturelle. Le mouvement de lacet risque d’amplifier le départ en auto-rotation.

Constat de mes mauvaises habitudes de pilotage en parapente

Voler au point de contact

« Laisse voler ta voile »  La phrase que Fabrice, mon moniteur, m’a le plus répété. Dès mon premier vol dans la transition vers le box, entre chaque exercice et même pendant les manoeuvres, le bord de fuite de mon parapente est légèrement rabattu. Fabrice me fait constater en débriefing que je vole constamment avec du frein. Autrement dit je vole au contact. En définitive c’est un pilotage que j’ai gardé à la suite de mes stages progression. Ce que je n’avais pas compris c’est l’effet contre-productif de cette position. En fait il ne faut voler au contact que dans certaines circonstances. Et la plupart du temps il faut laisser voler son aile pour bien ressentir la masse d’air. Ainsi le parapente nous transmet le maximum d’informations. Donc je comprends bien que voler au contact dégrade également ma finesse. Comme j’en aurais besoin pour le stage cross, je dois m’atteler à changer cette habitude. Finalement le point de contact avec ma voile m’est surtout utile pour les étapes de décollage, dans une masse d’air turbulente, lors de l’exploitation des thermiques et à l’atterrissage. 

Un autre argument de poids vu en video : le fait de freiner son parapente élimine l’effet réflex imaginé par les constructeurs. Cet effet reflex amortit une abattée modérée à condition de ne pas être au contact. En somme il permet de stabiliser le tangage et éloigne le risque de fermeture frontale dans le cas d’une faible incidence de la voile. 

Donc le premier vol de ce stage pilotage SIV m’offre une première leçon : modifier et améliorer ma prise de commande. Désormais je vais devoir laisser voler mon aile pour en exploiter tout son potentiel. Je découvre toutes les qualités méconnues de mon parapente et dois modifier mon pilotage pour le laisser s’exprimer pleinement.

Effet réflexe

Pilotage à la sellette

Là encore c’était flagrant sur les débriefings, toujours trop de commande alors que plus de pilotage sellette favorise une meilleure entrée en virage. Pareil pour les manoeuvres où tout serait plus facile et fluide si je mettais plus d’appui sur la planchette. Pour l’accès aux wing-over, les démarrer et les entretenir à la sellette permet d’atteindre un angle significatif sans toucher aux commandes. Egalement pour atterrir, faire son approche et sa perte d’altitude en pilotant à la sellette évite le sur-pilotage et ses conséquences près du sol. Maintenant, il faut que la sellette soit bien réglée pour faire corps avec le pilote quelques soit sa morphologie. Les jambes doivent se plaquer sous l’airbag pendant les exercices. Ainsi on ne se fait pas gigoter lors de gros roulis ou lors d’une sortie de 360 par exemple. Le corps reste stable. Et surtout on ne perd pas le contrôle à cause de mouvements parasites. Dans mon cas la position de mes jambes sera primordiale pour réaliser des manoeuvres d’acro. Puis il faudra aussi que je m’adapte en fonction si je vole avec ma sellette assise, mon string ou mon cocon. Finalement j’ai compris qu’une bonne position dans la sellette, permet d’être efficace dans les contres pour sortir d’incidents de vol. Mais également l’utilisation de la sellette rend le pilotage plus souple et efficace. Effectivement pour engager un 360 si vous mettez un maximum de sellette avant de mettre de la commande, alors en 3/4 tours vous serez face planète. Testé et validé.

Prise en main des commandes

Pour des questions de confort, de croyance ainsi que ma manie de voler en permanence au contact j’ai pris l’habitude de saisir mes commandes en dragonne. D’après l’expérience de nombreux pilotes, ce n’est pas la meilleure des techniques. En fait de cette façon notre poignet s’extrait mal de la commande. Et c’est d’autant plus critique en hiver lorsqu’on vole avec de très gros gants. Maintenant pour être plus efficace, je vais m’atteler à voler avec une prise de commande avec un demi-tour de frein. A priori cela sera nécessaire et même obligatoire pour des manœuvres comme le décrochage et ainsi trouver la marche arrière de sécurité. Ajouté à cela j’aurais une précision accrue sur mes mises en virages. Puis je gagne en rapidité pour me libérer des commandes afin de piloter aux arrières comme lors des transitions pendant un cross. Pour finir cela assure d’avoir une course suffisante pour faire une temporisation très ample lors de forte abattée. Tout cela reste à vérifier avec la garde que j’ai actuellement avec les commandes de mon parapente.

Prise en main des commandes en dragonnes
Prise en main des commandes en dragonnes
Prise des commandes en chasse d'eau
Prise des commandes en chasse d'eau
Prise des commandes avec un demi-tour de frein
Prise des commandes avec un demi-tour de frein

En conclusion

Je ressors serein et confiant de ce premier stage de pilotage SIV. Effectivement je confirme mes excellentes sensations en 360 engagé et une très bonne capacité à apprendre et exécuter les manoeuvres. Mais j’ai encore du travail pour avancer vers l’acro en parapente. Evidemment je sais ce qu’il me reste à faire : m’exercer à la sortie du 360 engagé encore et encore de nombreuses fois dans diverses situations. Puis rapidement dès cet Automne ou début d’année prochaine je vais peut-être enchainer un second stage de pilotage en parapente. En parallèle je dois changer mes mauvaises habitudes de pilotage pour progresser également en cross. Avancer sur ces deux pratiques en parallèle me rendra encore plus confiant et plus fort.

J’espère que ce retour d’expérience vous aura rappelé des souvenirs. Quant aux débutants cela vous donnera peut-être envie de participer à un stage de pilotage en parapente. J’attends avec impatience vos commentaires ou vos conseils pour continuer sereinement mon apprentissage.

Mika

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