Choisir un parapente adapté à sa pratique

Choisir un parapente adapté à sa pratique s’inscrit dans la progression du parapentiste. Les heures de vol se cumulent et vous vous demandez : quand changer de parapente ? Et également comment choisir son équipement de vol. Je vous partage notre expérience pour vous donner quelques pistes. Qu’est-ce qui a motivé Sev et Mika à passer après un an de vol d’une aile-école à une aile classée EN-B ? Au final vous verrez que choisir un parapente adapté à sa pratique favorise la progression.

Notre premier équipement de vol libre : celui du stage initiation

Mai 2020, Mika et moi décidons d’apprendre le parapente. C’est ainsi que nous nous retrouvons accrochés aux suspentes d’une Alpha6 de chez Advance, le ciel de Besançon comme aire de jeu. A la fin du stage initiation, nous sentons déjà la naissance d’une nouvelle passion. Il nous faut choisir un parapente pour faire d’autres stages et par la suite voler à notre guise. A l’issue de la formation, nous commandons donc chacun une Alpha6. Notre choix se porte sur laquelle nous avons fait nos premiers vols. Honnêtement elle nous plait franchement avec ses belles couleurs et ses petites ailettes sur le stabilo. En complément nous optons pour une sellette Advance Access 4. Après essai, nous constatons que nous rentrons et sortons facilement de cette sellette. Ainsi nous ne générons pas de mouvements parasites après décollage, maintien de cap facilité. C’est un véritable gage de sécurité pour débuter. 

Caractéristiques de la voile Alpha6
Sev qui fait du gonflage avec sa voile Alpha6
Sev qui fait du gonflage avec sa voile Alpha6

Choisir un parapente EN-A pour lisser les erreurs

Donc si vous volez depuis peu, vous avez sans doute investi dans l’aile sous laquelle vous avez appris. Celle qui gomme pas mal d’erreurs de pilotage. Une aile qui ne ferme jamais ou presque même quand la notion de « sous le vent » est encore floue et les conditions un peu turbulentes. Un parapente qui permet de tutoyer les basses vitesses sans risquer de décrocher à moins d’avoir les mains aux fesses. Mais soyons réaliste, elle n’empêche pas de se mettre dans les arbres si on ne maitrise pas un décollage sans vent. Bref, nous avons quasiment tous débutés avec cette aile de catégorie EN-A. Ce premier parapente nous fait vivre des aventures marquantes. C’est l’aile des premières fois : premier vol au coucher de soleil ou face au Mont-Blanc, premier Hike and Fly en montagne à la Bourgeoise, premier arbrissage, premier vol de plus de 1h, premier face voile, première marche arrière dans un vent fort à se demander pourquoi on s’est mis en l’air. Mais un jour vient le moment de choisir un parapente de catégorie supérieure.

Voile Alpha6 de chez Advance sur une aire de décollage
Voile Alpha6 de chez Advance sur une aire de décollage

Les 2 raisons de changer de parapente

Effectivement un jour vous vous posez la question : pourquoi et quand changer de parapente ? Cette interrogation ne vient pas forcément du fait d’avoir exploité toutes les capacités de son aile. En ce qui nous concerne, nous avons très peu volé dans les ascendances avec l’Alpha6. Et pourtant nous avons changé pour un parapente EN-B même avec peu d’expérience en thermique. A côté de cela, Il ne faut pas subir l’influence des copains qui incitent à monter en catégorie. Il s’agit d’être à l’écoute de son propre ressenti, de sa propre expérience. Nous n’avançons pas tous au même rythme et surtout pas dans la même direction. 

Voyons donc les 2 raisons majeures de choisir un parapente EN-B avec 2 retours d’expériences de Sev et Mika.

Première raison : voler avec un parapente adapté à sa pratique.

Au fur et à mesure que notre expérience grandit, la confiance s’installe. Ainsi en Septembre 2021 brevet de pilote en poche nous passons la barre des 200 vols. En grande majorité des ploufs à l’issue de marche et vol avec un pack débutant de plus de 14kg sur le dos. Mais quel labeur malgré notre très bonne condition physique. Nous prenons conscience que notre matériel n’est pas adapté au hike and fly en montagne. Et pourtant c’est bien la pratique pour laquelle nous avons décidé d’apprendre le parapente. Durant ce même mois de Septembre, nous effectuons un stage thermique avec l’ENSA à Barcelonnette. L’un des moniteurs adepte de hike and fly nous confirme que c’est le bon moment de choisir un parapente montagne léger. Il voit notre niveau toute la semaine et nous suggère de passer sous une aile EN-B dite « facile ». C’est rassurant de s’entendre dire cela d’un moniteur qui lui n’a rien à nous vendre ! Ainsi l’avis de plusieurs de nos moniteurs nous a aidé à franchir le pas. Et voler à Barcelonnette au coeur de l’Ubaye nous a rappelé ce pour quoi nous avons appris le parapente :  hike and fly.

Sev et mika sur le GR4 qui mène au décollage Gréolières 700

Et pour vous, qu’en est-il ? Hike and fly, vol en thermique, cross, acro ou soaring ?

Voilà finalement la bonne question à se poser : qu’est-ce que je veux faire dans le ciel ? Armé d’une réponse, vous n’avez plus qu’à consulter les catalogues et choisir un parapente. Compte tenu de vos objectifs de vol, vous aurez peut-être du mal à sélectionner un seul parapente. C’est notre cas, nous avons investi dans 2 packs de vol. Je vous explique pourquoi dans le paragraphe « Choisir son parapente ».

Deuxième raison : gagner en sécurité

Fin Mai 2021 nous découvrons le site de vol d’Orcier accompagné d’un local. Il nous explique que sorti de décollage l’utilisation de l’accélérateur permet de passer une crête. Avec un vent modéré, ça passe crème. Par contre si vent de face soutenu sous une aile EN-A, les pieds passent près des sapins. C’est le premier vol où nous prenons conscience de l’utilité de l’accélérateur. Quelques semaines plus tard je pousse à nouveau sur le deuxième barreau lors d’un vol dans le bocal. Lors d’un vol avec les parapotes de Besançon, j’ai pris une bonne hauteur au-dessus du décollage Sud-Ouest. Confiante sur ma hauteur sol, je poursuis le même cheminement qu’un copain au-dessus du relief. Sauf qu’il y a une énorme différence entre nous deux. Je vole avec un parapente école EN-A alors que lui progresse sous une aile EN-B supérieure. Comment j’ai vu la différence ? Vent de face soutenu, il a réussi à revenir devant le décollage et s’éloigner du relief sans perdre d’altitude. Alors qu’à fond de barreau, je ne faisais qu’accroitre ma descente vers les sapins. Par chance j’ai pu m’échapper par un appui sellette direction l’atterrissage. Ce vol a commencé à me faire perdre confiance en ma belle Alpha 6.

Deux parapentistes en vol à Besançon

Moralité de cet événement, ne pas suivre les copains partout. Ils peuvent avoir des ailes très performantes qui avancent même dans le vent fort. Puis après débrief avec plusieurs parapentistes expérimentés, cet aléa montre les limites d’une aile EN-A. Sous ce genre de parapente, un vent soutenu contre presque systématiquement notre avancée. Autre exemple lors d’un décollage par forte brise, il peut être dangereux de ne pas réussir à sortir du relief. Alors on risque de se rendre dans des rouleaux. C’est ce genre de situation que justifie de passer sous une aile plus rapide de catégorie EN-B. Leur conception permet de gagner en vitesse : un profil plus élaboré qui sera plus aérodynamique par sa conception. Un gain de sécurité s’offre à vous avec une vélocité accrue. Alors l’idée de choisir un parapente plus performant s’insinua dans notre esprit.

Comment sait-on qu’on a le niveau pour voler sous une EN-B ?

Comme je l’ai déjà dit, il n’y a pas de règles. Certains progressent très vite en cumulant de nombreuses heures de vol. D’autres avancent à un rythme plus tranquille. Pour notre part nous avions de nombreux vols à notre actif lorsque nous avons senti que c’était le moment. Beaucoup de ploufs mais pas tant d’heures en vol et en thermique. La validation du brevet de pilote un an après nos stages progression nous a mis en confiance. Puis l’arrivée de l’Automne favorise un changement de parapente dans des conditions de vol assez douces.

En parallèle nous avions la volonté de nous adonner un maximum au rando-vol en montagne. Alors nous avons décidé de choisir un parapente léger en remplacement de l’Alpha6. En définitive, voler en air calme sous un parapente EN-B facile s’appréhende aisément. Puis il s’agit de se confronter aux masses d’air thermique progressivement en choisissant bien ses horaires. Ainsi la transition passe comme une lettre à la poste.

Choisir son parapente ?

Votre pratique déterminera le choix de votre parapente. Si vous avez comme objectif de crosser alors vous ne choisirez pas la même aile qu’un parapentiste adepte d’acrobaties. 

Pour faciliter votre sélection, je vous suggère de suivre les conseils de vos moniteurs. Non seulement ils connaissent bien votre façon de voler. Mais en plus ils testent de nombreuses ailes lors de l’encadrement de stages. Puisqu’ils ne vendent pas de matériel, soyez rassuré quant à leur objectivité. Ajouté à cela, questionnez les parapentistes rencontrés sur les sites de vol. Ainsi vous accédez à une mine d’informations concrètes. Toutefois faites la part des choses par rapport à votre expérience. Si le copain ayant appris en même temps que vous passe sous une EN-B de 6 d’allongement, ça ne veut pas dire que vous pourrez faire pareil. Faites attention aux données techniques de chaque aile et notamment l’allongement. Un parapente EN-B entre 5 et 5,5 d’allongement exigera un peu moins de technicité au décollage qu’un parapente de 6 d’allongement. Dans les deux cas, le pilotage devra être actif mais avec encore plus d’exigence pour le plus allongé. 

Bref choisir un parapente EN-B d’allongement inférieur à 5,5 offre déjà de belle perspective de progression. 

Et vous verrez qu’il y a du choix parmi toutes les marques. Par exemple : Niviuk Hook 5, BGD Epic 2, AirDesign ViVo, Advance Epsilon, Skywalk Arak, et encore bien d’autres ! C’est un segment où les modèles prolifèrent.

Tiraillé entre notre objectif principal de hike and fly en montagne et celui de goûter aux thermiques, nous avons décidé d’acheter 2 ailes différentes. Effectivement nous n’avons pas réussi à choisir un parapente à tout faire.

Les choix de Sev et Mika

Susi3 d'AirDesign, notre aile hike and fly

Un jouet pour l’Automne et l’hiver :

A l’approche de l’automne, nous décidons de mettre la priorité sur le marche et vol. Nous pourrons également voler en hiver en station de ski. Donc nous sélectionnons plusieurs parapentes légers avec un allongement inférieur à 5,5. Et nous prenons de nombreux avis auprès d’adepte de hike and fly et nos moniteurs. Ainsi Septembre 2021, PI3 Advance et SuSi3 d’AirDesign se battent pour la première place. En réalité la covid-19 nous aidera à choisir notre parapente. Les usines Advance ne produisent plus et ne donnent plus de délais. Alors que du côté d’Airdesign tout semble normal.

Caractéristiques de la voile SuSi3 de chez AirDesign
Mika au décollage avec sa Susi3 au Grand Bornand
Mika au décollage avec sa Susi3 au Grand Bornand
Mika en vol avec sa SuSi3 de chez AirDesign
Mika en vol avec sa SuSi3 de chez AirDesign
Choix délicat du PTV

Conforté par de nombreux avis, sans attendre nous commandons deux Susi3. Tous ceux possédant cette voile en parlent avec joie. La plupart évoquent son côté joueur, sa vivacité et sa vitesse. Alors prudemment nous décidons de nous placer dans le bas de PTV pour des commandes plus tranquilles. La prise en main fut instantanée. Je la gonfle facilement même sans vent. Au final je me sens rapidement plus en confiance qu’avec l’Alpha6. Moi qui stressais sur chaque décollage, je me sens enfin sereine avec cette aile légère. Tout me semble plus facile. De mon côté je plane sous la 21 avec mes 55kg et Mika sous la 23 avec ses 72kg. Choisir un parapente léger en bas de PTV s’avère judicieux pour les vols calmes de l’hiver. Mais aux prémices du Printemps les gentilles Susi3 devinrent très remuantes. Trop peu chargées, elles nous font ressentir intensément la masse d’air. Jusqu’à ce vol aux conditions fortes où Mika et moi avons vécu chacun une fermeture massive. L’aile s’est réouverte quasi instantanément sans changement de cap et sans rien faire. En définitive cet incident a augmenté notre confiance en la sécurité passive de cette aile EN-B. Mais nous avons admis notre mauvais choix de PTV et décidons de baissé d’une taille. Désormais je vole sous une Susi 18 et Mika a récupéré ma Susi 21. Ainsi placé en haut de PTV, l’aile mieux chargée fermera moins. Cela rassure sans être gage de sécurité. La prudence reste de bien choisir le moment pour se mettre en vol. 

Une arme insoupçonnable pour les thermiques :

Nous avons initié notre progression en vol thermique au Poupet avec les Susi3. Ma Susi m’a offert mon plus long vol à ce jour : 3h de pilotage du thermique à la restitution. Ce jouet nous prouve de jour en jour qu’il est capable de tout faire. Alors pourquoi acheter une deuxième aile, me direz-vous ? Parce qu’une Susi est constituée de matériaux légers et de suspentes dégainées. Elle apprécie les pentes herbeuses ou enneigées mais n’aimera pas les caillasses et les épineux du sud de la France. Puisque nous voyageons beaucoup nous avons décidé de choisir un parapente supplémentaire de construction robuste. 

ViVo d’AirDesign, Vivre et Vole

Comment trouver un meilleur nom pour un parapente: ViVo vivre et voler. Ce slogan colle parfaitement à notre mode de vie depuis notre reconversion professionnelle. Les jours où ça vole, nous emmagasinons de l’expérience dans le ciel. Les jours cloué au sol, nous travaillons sur notre activité de création de site internet et photographie. Avec la ViVo, nous allons trouver un bel équilibre. Activités digitales le matin en attendant que les thermiques se mettent en place. Puis enroulement de thermiques dès que c’est fumant ! 

Caractéristiques de la voile ViVo de chez AirDesign
Première semaine de vol, premier thermique ensemble :

Nous avions été très prudents avec nos Susi3 à l’Automne. Alors autant vous dire que ce Printemps pour découvrir nos ViVo, nous redoublons de vigilance. Pour commencer, une journée de gonflage en toutes conditions de vent nous en a appris pas mal sur la belle ViVo. Point majeur pour moi : elle gonfle facilement sans vent dos voile ou face voile. Puis nous avons réalisé notre premier vol balistique sur notre site de coeur le Poupet. Arrivés à 14h sur le décollage, nous nous mettrons en vol que 2h plus tard. Beaucoup d’attente car la masse d’air semble compliquée à voir les copains en vol se faire gesticuler. Et le stress du premier vol avec ce nouveau joujou dont nous ne connaissons pas encore les réactions. L’appréhension a vraiment gâché ce premier vol qui ne restera pas dans les annales. Heureusement dans la foulée nous avons enchainé une semaine complète de vol au Poupet en mode digital nomade. Du petit vol sans vent du matin jusqu’à décollage dans une brise tonique de milieu d’après-midi, tout y est passé. Progressivement Mika et moi prenons confiance jusqu’à enrouler à nouveau un thermique ensemble. Franchement chaque vol supplémentaire nous fait gagner en confiance. Désormais Mika s’approche du relief, enroule, gratte la moindre activité thermique. Il a clairement de plus en plus confiance en lui. Ses décollages sont de plus en plus magnifiques. Il fait ce qu’il veut de cette ViVo réellement docile et la dompte avec précision. Choisir ce parapente lui réussi à tous niveaux.

Sev qui fait du gonflage avec sa voile ViVo
Sev qui fait du gonflage avec sa voile ViVo
Mika qui fait du gonflage avec sa ViVo de chez AirDesign
Mika qui fait du gonflage avec sa ViVo de chez AirDesign
Vent fort, la ViVo avance sans dégrader :

De mon côté, je me fais encore arracher parfois en vent fort. Je vais devoir m’amuser un peu plus en gonflage pour mieux contrôler ma gestuelle. Il faut que j’aille vers elle en la laissant voler. Je le sais mais parfois mon manque de souplesse dans les commandes prend le dessus. Malgré ces aléas, je me sens bien en vol. Le gain de vitesse m’a permis de sortir de décollage un jour de vent fort. Ce jour-là je montais tout debout au-dessus du relief sans m’en extraire. En appuyant sur le premier barreau, ma ViVo m’a emmené sans difficulté loin devant. Voilà pourquoi j’ai voulu passer sous une aile EN-B : pour le gain de vitesse gage de sécurité. Ce vol a clairement confirmé que choisir un parapente comme la ViVo nous ouvre de nouvelles perspectives.

Une ViVo pour monter haut :

Dans une belle dynamique, nous enchainons une seconde semaine de vol au Poupet. Déjà presque 7 heures de vol sous la Vivo dont de belles sessions thermiques et restitution thermodynamique. Nous continuons notre progression avec l’objectif de monter de plus en plus haut. Je n’ose pas dire monter jusqu’au plaf mais vous vous doutez que c’est un peu l’idée ! Ainsi je me retrouve à enrouler un thermique avec Seb mon moniteur d’initiation. J’arrive à mon point le plus haut à 1300m, 500m au-dessus du Poupet. D’ailleurs les volants locaux nous expliquent qu’à cette altitude c’est le moment de transiter. Cela ne tombe pas dans l’oreille de deux sourds.

Sev en vol avec sa voile ViVo de chez AirDesign
Sev en vol avec sa voile ViVo de chez AirDesign

Effectivement le lendemain tendance Nord-Est nous décollons du Nord vers 13h30. Mika enroule au-dessus des antennes du Poupet pendant que je me fais satelliser à gauche du décollage. Puis je le vois passer devant moi pied sur le premier barreau. Je n’en crois pas mes yeux, il transite en direction de la Côte. Pas question de le laisser faire son premier mini-cross seul, je prends encore de l’altitude puis me lance à sa poursuite. Je le vois atteindre la Côte bien au-dessus du relief, il a réussi. Quant à moi je ne fais que perdre de la hauteur, arrive à mi-pente et admire l’intrados de Mika. Sans paniquer, je m’applique à bien me positionner dans les ascendances. Ainsi l’activité thermique me permet de remonter sans problème au-dessus de ce massif. La vue sur le Poupet que l’on vient de quitter est splendide. Mais nous n’en profiterons pas vraiment longtemps. Je sens le vent se renforcer. La masse d’air me chahute un peu trop à mon goût. La prévision annonçait un renforcement du vent météo en fin d’après-midi, il arrive plus vite que prévu. Pas prudence je fais les oreilles accélérées pour me rapprocher de l’atterrissage. Mais ça monte encore, alors je me promène pour trouver une zone qui dégueule. Je finis par descendre suffisamment pour préparer ma prise de terrain. Mais c’est vraiment fumant, les terrains autour de l’attéro déclenchent de partout. Alors tout en gardant mon sang-froid, je m’approche avec les oreilles en pilotage sellette. En résumé : un vol et 2 premières, premier petit cross et premier atterrissage aux oreilles.

Nous savons que nous allons aller haut et loin avec nos Vivo ! Choisir ce parapente va rendre notre progression exponentielle.

Vue sur la Côte, objectif du mini-cross
Vue sur la Côte, objectif du mini-cross
Mika en transition en direction de la Côte
Mika en transition en direction de la Côte
Vue sur le Mont Poupet depuis l'atterrissage de la Cote
Vue sur le Mont Poupet depuis l'atterrissage de la Cote
Parcours d'un mini-cross en parapente

Faut-il essayer avant d’acheter ?

Avec l’expérience, vous pouvez essayer plusieurs modèles avant de choisir votre parapente. Certaines écoles boutiques permettent d’en tester un grand nombre dans la même journée. C’est le cas au Passagers du vent à Annecy moyennant une somme forfaitaire remboursée si vous achetez. En parallèle de petites structures familiales font venir des ailes à la demande des parapentistes. Mail il ne faut pas être pressé. Puis entre une météo capricieuse et des emplois du temps surchargés, vous aurez peut-être du mal à réserver un essai. Bref vous verrez en fonction de votre disponibilité. Et ferrez également en fonction de votre impatience à changer de joujou. Compte tenu de notre impatience, nous avons commandé sans essayer ! En fin de compte nous ne nous sentions pas légitimes à faire des tests comparatifs. Alors nous avons fait confiance aux divers avis glanés auprès de nombreux parapentistes. En fait les caractéristiques des parapentes se tiennent dans un mouchoir de poche. Déjà une vingtaine de vols avec les ViVo et nous savons que nous avons fait le bon choix juste avec les caractéristiques techniques. Le gain de vitesse de ce parapente EN-B nous donne de la sécurité. Désormais nous enroulons les thermiques en toute confiance avec des basses vitesses très tolérantes. La sécurité passive de cette EN-B facile nous assure un changement de parapente en douceur. Choisir ce parapente nous a fait gagner en confiance.P

Au final pour une même catégorie le choix se détermine sur l’esthétique et le budget. Alors faites vous plaisir même si vous ne voyez pas votre aile en vol ! Quoique, un petit regard en remontant les  suspentes colorées jusqu’au stabilo et il reste plus qu’à admirer la magnifique sérigraphie de l’intrados. Je m’égare mais finalement ne me dites pas que vous n’aimez pas votre aile !

J’espère vous avoir convaincu que choisir un parapente adapté à votre pratique favorisera votre progression. Alors êtes-vous sur le point de troquer votre EN-A des débuts pour une voile vous propulsant plus haut ? Racontez moi tout ça en commentaires et dites moi quel modèle vous fait craquer.

Et si l’article répond à quelques uns de vos questionnements alors il aidera peut-être d’autres personnes. Donc n’hésitez pas à le partager !

Bon vol

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