Notre premier cross en parapente

Deux ans après nos débuts, nous cochons notre premier cross en parapente. Et pas des moindres puisqu’il s’agit d’un triangle avec comme point d’orgue Dormillouse et Pic de Morgon. Quel lieu plus magique et préservé que l’Ubaye aurions-nous pu choisir pour ce cheminement. Alors verrouillez bien votre sellette, je vous embarque sous ma ViVo pour revivre ce premier cross.

Des débuts en parapente sages

Déjà plus de 400 vols en parapente à notre actif en deux ans mais toujours pas de cross. Pourtant grâce à notre progression et notre volume de vol, nous changeons d’aile en Mars. Désormais nous volons sous une B facile, la ViVo d’AirDesign. Nous avons ressenti le besoin de changer pour un gain de vitesse et également une meilleure maniabilité dans les thermiques. Bien nous en a pris. Effectivement lors de notre progression en thermique au Poupet, un ciel de traine nous offre un plaf magique à 1900m. En fait Mika et moi partageons une seule ascendance pendant 1000m. Ainsi, nous prenons confiance sous ce nouveau parapente nous ouvrant de belles perspectives. 

Mais voilà, une fois perchés sous les cumulus, nous ne savons plus quoi faire. Où aller et par quel cheminement ? Comment revenir ? Faire du stop, la galère ! 

Plaine depuis le Mont Poupet dans le Jura

Bref beaucoup de questionnements et de doutes. Nous faisons face à un blocage. De plus l’été caniculaire ne favorise pas une progression sereine dans les thermiques. Alors nous prenons plaisir en hike and fly du matin ou un vol du soir jusqu’à la mi-Août.

L’arrivée des orages

Enfin les averses orageuses tant attendues arrosent nos régions même jusque dans les Alpes du sud. Cela ne relève malheureusement pas les niveaux d’eau des lacs de Castillon, Serre-Ponçon et même Sainte Croix. Mais au moins la masse d’air s’humidifie rendant les sols plus accueillants pour nous parapentistes. Ajouté à cela les thermiques deviennent moins péteux. Nous allons donc pouvoir à nouveau envisager des sessions d’ascendance sous nos ailes. Cela tombe bien puisqu’un couple d’amis parapentistes en vacances en Ubaye, nous suggère de les rejoindre. 

Le lac de Serre-Ponçon avec son niveau d'eau bien bas
Le lac de Serre-Ponçon avec son niveau d'eau bien bas

Hike and Fly en Ubaye

Nous voilà donc ce vendredi 19 Aout en plein coeur du Haut-Ubaye. Dès le lendemain matin nous réalisons le Hike and Fly à la Croix de l’Alpe guidé par Christophe. Durant la rando-vol nous lui confions les blocages limitant notre progression vers le cross. Et nous lui parlons également de notre rêve de raccrocher Dormillouse pour transiter au Pic du Morgon. Plus qu’un objectif, c’est un rêve depuis que nous avons découvert le site de vol de Montclar. Mais nous aspirons à le réaliser autrement que par le Hike and Fly à Dormillouse. Alors Christophe nous explique l’impératif condition de faire un plaf à Dormillouse pour partir en cross. Et il semble optimiste pour faire une tentative depuis le plateau de Chau le soir même vers 17h.

Parapentistes au décollage de La Croix de l'Alpe

Point matériel

De retour à Montclar après le Hike and Fly du matin, nous retrouvons comme prévu Christophe et Sylvie au décollage du plateau de la Chau. Ils nous prêtent deux radios pour nous guider en vol et nous indiquer les bons cheminements. Comme nous volons souvent uniquement à deux en local, nous n’en avons jamais ressenti le besoin. Par contre nous venons tous juste d’investir dans des variomètres Syride XL Nav. Nous avons beaucoup volé au ressenti durant notre première année de vol. Puis l’achat d’un simple bip bip nous a fait excessivement progresser. Effectivement pour évoluer un minimum de matériel s’avère utile. Rien n’est obligatoire. Mais il faut admettre qu’un vario aide précieusement pour se placer convenablement dans les thermiques. Connaitre son altitude, sa vitesse et sa hauteur sol ainsi que la direction du vent sont de bons indicateurs pour donner le coup d’envoi à un départ de cross en parapente.

Notre premier Dormillouse en vol

Frais comme des gardons après la sieste, nous décollons les uns après les autres avec une tendance Nord à Montclar. Christophe et Sylvie connaissent tellement bien le site qu’ils grattent la cime des sapins jusqu’à trouver le thermique salvateur. Mika et moi moins joueurs trouvons de belles ascendances devant le plateau de la Chau au-dessus d’un restaurant d’altitude.

Même si le vario affiche parfois du +4, la montée reste progressive sans être turbulente. Par contre le thermique couché que j’enroule me rapproche des faces vertigineuses de Dormillouse. Je n’en crois pas mes yeux en voyant le fort de Dormillouse, je réalise que j’ai le sommet à portée de stabilo. Alors sans me déconcentrer je me repositionne face au vent pour m’éloigner suffisamment du relief. Ainsi je peux à nouveau engager une rotation dans le thermique. Et quelques tours plus tard je fais un plaf à 2600m, c’est d’ailleurs l’altitude préconisée pour transiter jusqu’au Pic du Morgon. 

Sommet de Dormillouse

Je le sais mais préfère savourer mon tête-à-tête avec ce sommet majestueux. A cet instant je fais un soaring au-dessus de Dormillouse, premier rêve réalisé !

Le débrief du premier Dormillouse

Au débriefing après le vol, Christophe nous félicite et sous-entend que nous sommes prêts au tour de bocal. Connaissant peu notre niveau de parapente, ce premier vol à Dormillouse lui montre notre capacité et pugnacité à enrouler un thermique. Et le choix de l’horaire de vol fut parfait pour nous. Effectivement se mettre en vol à Montclar vers 16 ou 17h promet des ascendances encore très efficaces sans être atomiques. La dynamique positive de ce début de séjour nous met en confiance. Nous nous sentons bien dans cette belle région avec les personnes nous entourant. De plus le point météo du soir présage une belle journée de vol le lendemain. Alors notre guide commence à nous expliquer le cheminement depuis Dormillouse pour longer les crêtes de la Blanche et rejoindre le Pic du Morgon. Après cette journée incroyable et les perspectives du lendemain en tête, Mika et moi nous écroulons de sommeil. 

Le récit de notre premier cross : un triangle de 30km

L’avant vol

Alors galvanisé par notre Hike and Fly matinal dans le Laverq, à 16h nous retrouvons nos parapotes comme la veille au Plateau de la Chau. La plupart s’affaire au démêlage rigoureux des suspentes, pendant que d’autres hésitent à déplier leurs parapentes. La brise virevolte entre Nord et Ouest sans réellement s’établir. Décoller en tendance Nord depuis le plateau de la chau expose au risque de se trouver dans des rouleaux. Par chance le cycle finit par se figer durablement en Ouest, parfait pour ce site. Christophe nous donne ses dernières consignes, puis nous équipe de radios. A la vue des conditions actuelles, il confirme une tentative de cheminement sur les crêtes de la Blanche. Mais pour cela il faudra d’abord faire un plaf à Dormillouse. 

Sev qui fait sa prévol pour être dans de bonnes conditions pour son premier cross en parapente
Sev qui fait sa prévol pour être dans de bonnes conditions pour son premier cross en parapente
Sev et Mika prêt et motivé pour leur premier cross en parapente
Sev et Mika prêt et motivé pour leur premier cross en parapente
Sev se lance pour son premier cross en parapente
Sev se lance pour son premier cross en parapente

L’extraction à Dormillouse

Sans tarder la petite équipe se met en vol dans une belle brise d’Ouest, il est 16h30. Comme la veille, le thermique du restaurant d’altitude nous assure un début d’extraction en douceur. Puis j’observe une aile dans une ascendance très rentable, le pilote a pris du gaz rapidement. J’hésite par crainte que ce soit trop fort et turbulent pour moi. Mais au fond je meurs d’envie de me faire satelliser. Alors je me place sous ce parapentiste déjà bien haut. Puis comme dans un ascenseur, j’appuie sur le bouton Dormillouse dernier étage. Et c’est parti avec du +6 avec lequel je me retrouve en très peu de temps au niveau du sommet. Le vario indique 2500m, ce n’est pas encore suffisant. Je reste bien calée dans ma position : avant bras le long des élévateurs, fesse droite enfoncée dans la sellette, commande droite au maillon et commande gauche qui contrôle le rayon de virage. Au final, moins de 10 minutes après mon décollage, je fais un plaf à 2900m devant Dormillouse. Mika suit le même itinéraire. Dire que 3 mois en arrière, prendre de la hauteur le mettait mal à l’aise. Aujourd’hui avec un gain de 1000m, tout semble bon pour lui. Ça commence fort bien : 1er objectif atteint. Et je dois avoir un sourire béat à cet instant car nous raccrochons deux jours de suite Dormillouse.

La première transition Dormillouse vers le Pic de Bernardez

La radio grésille, Christophe nous félicite pour notre extraction rapide. Il nous l’avait dit, il faut être efficace, monter le plus vite possible et transiter sans forcément faire le plaf. Alors nous avons exécuté son conseil au pied de la lettre. Ainsi pas de fatigue inutile, il faut garder toute son énergie pour la suite du cheminement. D’ailleurs sans attendre un plaf de rêve à 3000m, il nous suggère de suivre sa trajectoire. Zut et re-zut, j’aurai bien coché dans mes objectifs le plaf à 3000m. A nouveau je dois me concentrer sur le but du jour, voler tous ensemble guidé par Christophe. A 16h40 nous prenons cap vers le sud le long des crêtes du massif de la Blanche et dépassons déjà la croix de Javerne. L’objectif est d’atteindre le Pic de Bernardez que nous avons réalisé en hike and fly la veille.

Sommet du Pic de Bernadez
Sommet du Pic de Bernadez

Avec son parapente d’un allongement de 6, Christophe arrive avant nous devant cette belle montagne triangulaire. Notre ViVo et son allongement de 5,5 n’a pas à rougir puisque nous le talonnons en planant à 2600m. En réalité avec le vent dans le dos, ça passe crème. 2ème objectif atteint à 16h50, le sourire touche presque les oreilles. Mais passons à la suite.

Retour à Dormillouse

Comme le ciel s’obscurcit au sud du Pic de Bernardez, Christophe nous indique de faire demi-tour. Pas question d’aller se mettre dans une perturbation. Ainsi nous repartons vers Dormillouse avec comme consigne de faire un plaf à 2600m pour transiter au Morgon. Cette information fait tilt dans ma tête. Aujourd’hui tu as à portée d’aile un de tes rêves de parapentiste : survoler le Pic du Morgon. A nouveau je temporise mon euphorie pour me remettre dans le vol. Mais malheureusement je prends une dégueulante me descendant à 2300m pendant que les copains avancent efficacement. Que faire ? Avancer et risquer de descendre encore plus ? Ou alors reprendre du gaz pour avancer avec plus de marges. Bien sûr j’ai choisi la deuxième option en observant attentivement les parapentes dispersés dans le ciel. Et notamment l’un d’eux éloigné du relief enroulant sans se faire chahuter. J’ai donc profité de l’ascendance qu’il a trouvé pour me refaire. Quand le vario m’indique 2700m, je mets cap vers le plateau de la Chau en me rapprochant des crêtes. Mais je ne vois plus les copains, je n’ai pas pu les surveiller pendant que j’enroulai. En définitive j’ai perdu du temps par rapport à eux, mais ça me sécurise pour revenir vers Dormillouse. Enfin je respire car ça porte bien. Et à 17h15 je survole à nouveau Dormillouse et son fort depuis ma sellette perchée à 2700m. 3ème objectif atteint, l’euphorie laisse place à une hausse du rythme cardiaque. Mon coeur commence à tambouriner en pensant à l’objectif suivant : le Pic du Morgon.

Sommet du Pic du Morgon

Transition de Dormillouse au Pic du Morgon

J’ai beau scruter le ciel consciencieusement, je ne repère ni Mika ni les autres parapotes. Ni une ni deux j’indique en radio à Christophe ma transition vers le Morgon. Pas de réponse. Donc je réitère mon message, mais toujours rien. Pourtant certains se parlent en radio mais ne semblent pas m’entendre. Alors je réalise que je vais devoir me débrouiller seule. Fort heureusement Christophe nous a briefé la veille sur la façon d’aborder le Morgon. Je remets toutes les informations à jour dans ma tête et feu sur le Morgon. Dès que je passe Saint-Vincent-les-Forts à 2400m, je prends cap sur le Morgonnet. Je traverse le lac de Serre-Ponçon légèrement en crabe, la brise d’Ouest est en place. Sans aller jusqu’au Morgonnet, je fais une laisse de chien me rapprochant du relief sous la Tête de la Vieille. A 17h25 j’arrive à 1870m, j’ai perdu presque 600m en traversant le lac. Les doutes m’assaillent jusqu’à ce que le variomètre émette à nouveau un son agréable : celui qui fait monter. Alors je ralentis la cadence, puis me place dans la combe au Nord de la tête de la Vieille.

Mika en transition derrière Sev
Mika en transition derrière Sev
Sev sur la crête du Pic du Morgon
Sev sur la crête du Pic du Morgon
Cheminement pendant notre premier cross en parapente
Cheminement pendant notre premier cross en parapente

Ce goulet bien alimenté par la brise va peut-être me permettre de sortir. Alors proche du relief, je fais des 8 en gérant mes basses vitesses. Petit à petit je remonte le long de la falaise qui en impose. Mon expérience au Criou en Haute-Savoie cet été porte ses fruits. Même si j’assure une bonne marge de sécurité en gardant mes distances, j’ose être là. Et plus je monte, plus la beauté de la montagne se révèle. Je prends le temps d’apprécier ce moment magique. Ne dit-on pas que c’est le chemin qui compte et non pas le but.

Quand le rêve devient réalité

Toujours est-il que j’ai un rêve à réaliser alors trêve de philosophie. Malheureusement je ne le partagerai pas avec les copains. Je les entends en radio se dire qu’ils quittent le Morgon pour tenter d’aller poser au col Saint-Jean. Alors je les identifie en escadrille au-dessus de moi. J’observe leur intrados, tente de les joindre en radio mais personne ne capte mon message. Sans me déstabiliser, je reste focus sur mon objectif. Petit à petit je réussis à monter en m’éloignant de la falaise. Alors je parviens à enrouler dans un +2 confortable qui me décale à nouveau vers la montagne. Mais à 17h40 je sors au-dessus du relief. Ainsi arrivée à 2400 je progresse en crabe au-dessus de la crête multi-colore. Ce soaring de rêve me porte en douceur en direction du sommet tant convoité. Ce thermodynamique m’assure un gain d’altitude confortable. Ainsi à 17h47 je plane à 2600m à l’aplomb du Pic du Morgon culminant à 2324m. Alors que je réalise mon rêve je ne peux retenir un cri de joie. Je n’en crois pas mes yeux, je l’ai fait. Puis je profite, j’ai le Morgon pour moi toute seule. Donc je fais quelques va-et-vient le temps de photographier cette montagne magnifique. Cet instant contemplatif me remplit de satisfaction. Mais pas question de s’endormir sur ses lauriers. Maintenant je dois penser au retour.

Sommet du Pic du Morgon en ligne de mire
Sommet du Pic du Morgon en ligne de mire
Le V du lac de Serre-Ponçon
Le V du lac de Serre-Ponçon

Point bas à Saint-Vincent-les-Forts

J’avance péniblement dans la traversée retour contrée par la brise. Enfin c’est surtout que le vent du sud rentre par le col Saint-Jean. Impossible d’y aller en finesse même sans vent, et encore moins contrée par du sud. Le retour va être délicat voire proscrit. D’autant qu’à hauteur du bois de Mouriaye je rentre dans une dégueulante me laissant à 1400m. Il est 18h10, la fin du vol approche inexorablement. Alors que je mentalise la repose au décollage de Saint-Vincent, soudain le variomètre se réveille. Et une merveilleuse vision s’offre à moi et mon parapente à la dérive. Un vautour comme venu à ma rescousse m’indique une petite pompe bien cachée. On dirait bien que ce thermique salvateur va m’emmener poser vers les copains. Effectivement l’ascendance du rapace me remonte à 1700m, il est alors 18h25. Je file pieds au premier barreau en direction du col où la confluence me propulse littéralement à 2100m. 

La confluence salvatrice du col Saint-Jean

Dire que je viens de gratter les mélèzes dans le bois de Mouriaye pendant 15 minutes. Désormais ça monte tout seul. Et enfin je vois distinctement Mika et quelques ailes étalées à l’atterrissage. Malheureusement un hélicoptère fait des allers-retours incessants entre le télésiège de Montclar et un terrain proche de l’attéro. Les copains me font des grands signes m’indiquant de ne pas poser. Je comprends que je ne dois pas descendre dans les turbulences générées par les hélices.  Donc je maintiens ma hauteur le temps des manoeuvres de l’hélico. Enfin il semble s’être définitivement posé loin du terrain, je décide d’atterrir. Il me faudra trouver une dégueulante, quel comble. Et j’ai même fait les oreilles, tout ça pour ne pas être en retard pour l’apéro !

Atterrissage de Saint Jean de Montclar
Atterrissage du col Saint Jean

Quel rêve ce premier cross en parapente

A 18h45 ma belle ViVo s’affale sur le terrain d’atterrissage du col Saint-Jean. Je retrouve Mika et les autres parapotes tout sourire. Tout le monde a réussi un magnifique vol. Mika et moi étions partis à pied d’ici vers 15h pour rejoindre le décollage plateau de la Chau. La boucle est bouclée : nous venons tous deux de réaliser notre premier cross en parapente. Et cerise sur le gâteau, il s’agit d’un triangle de 30km en 2h15 avec un plaf à 2900m. Quelle satisfaction supplémentaire d’avoir réussi à revenir à notre point de départ. Et j’ai réalisé mon rêve de survoler le Pic du Morgon en partie grâce à l’aide de pilotes connaisseurs du site. 

Pour conclure sur la réussite de notre premier cross en parapente, ne dit-on pas :  seul on avance vite, mais à plusieurs on va plus loin.

Bons plans

Parking ombragé à l’entrée de Montclar. Sinon Selonnet propose une aire de stationnement gratuite pour camping-car.

Gite de Marie

Pour ceux qui ne possèdent pas de fourgon aménagé, Le gite de Marie vous accueille au col Saint-Jean à côté de l’atterrissage. C’est le bon plan pour les parapentistes voulant voler aussi bien depuis le plateau de la chau à Montclar ou depuis Saint-Vincent-les-Forts. En plus Marie, parapentistes et amoureuse de la nature, vous mettra en contact avec des membres du club local Blanche ascendance

A Montclar la boulangerie du fournil nous a régalés avec des palmiers XXL au feuilletage parfaitement caramélisé. Pain aux céréales et au levain idéal pour le petit déjeuner d’avant hike and fly.

Nous ne pouvions pas choisir un plus bel itinéraire en Ubaye pour notre premier cross en parapente. Mais quel sera le prochain rêve de parapente et de montagne ? Aventures à suivre sur ce blog et sur nos réseaux sociaux.

Et vous, dans quelle lieu avez-vous réalisé votre premier cross ? Racontez-nous en quelques mots en commentaires votre aventure. 

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